L’histoire à l’école : enjeux

mercredi 20 juin 2018, par Martine Couttelin

Cahiers pédagogiques - Dossier L’histoire à l’école : enjeux - n° 546 de juin 2018

Une conférence sur la coopération
de Sylvain Connac résumée par Patricia Dollet, enseignante de sciences de la vie et de la Terre au collège de l’Evre à Montrevault-sur-Evre.

 Travail collectif enseignant, vers un changement de paradigme ?
de Anne-Françoise Gibert, chargée d’études et de recherche, service Veille et analyse de l’Institut français de l’éducation (ENS Lyon).

 L’appétit vient en mangeant,
de Pierre Cieutat, professeur des écoles et formateur dans l’Hérault.
L’enseignement de l’histoire à l’école peut prendre des formes variées. Ici, la mise en oeuvre de pratiques autonomes, grâce aux ceintures de compétences, assoit et consolide l’intérêt des élèves pour cette discipline. Témoignage de l’enseignant initiateur de ce cercle vertueux.

 Matriochkas,
de Carole Gomez-Gauthié, professeure des écoles.
De la temporalité vécue à la perception du temps historique, la construction du temps chez le jeune enfant peut se concevoir comme une poupée russe.
J’enseigne en CE1-CE2. Mon travail est d’accompagner un glissement de posture chez les élèves, depuis le large domaine de la « découverte du monde » vers l’émergence de la discipline « histoire ». J’utilise le jeu des sept familles. Il permet de se familiariser avec les générations en classant les personnages du plus au moins âgé. Puis, je propose, à partir des pidacartes, de réaliser un jeu pour chaque famille, à la mesure des possibilités de chacun.
Chaque enfant vient alors couper des ficelles censées correspondre à la longueur de la vie de chaque membre de la famille (1 an = 1 centimètre). Une fois ces ficelles comparées, elles sont placées sur une frise du XXe et XXIe siècles.

 Tiens, c’est vrai, pourquoi ?
de Delphine Guichard, professeure des écoles à Souvigny-en-Sologne (Loir-et-Cher).
Grâce à un questionnement pertinent, les élèves sont invités à entrer dans la démarche de recherche et à approcher la réalité historique. Mais au cycle 3, apprendre l’histoire, c’est aussi l’écouter, comme une histoire.

 Pas d’Histoire sans histoires,
de Jean-Paul Zampin, conseiller pédagogique généraliste premier degré à Saint-Gervais (Haute-Savoie).
Gommer les frontières entre les disciplines, pour mieux les appréhender au final, et utiliser la littérature de jeunesse pour faire entrer les élèves en Histoire. Réflexions sur une démarche au service du plaisir et de l’esprit critique.

 L’avenir est réussi !
de Audrey Morvan, professeure des écoles en REP+.
« Ils se sont lancés dans une écriture coopérative. »

 Réussir en maths à l’école, c’est possible !
de Roland Charnay, Hatier, 2018.

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