Grands-parents, petits-enfants : des liens pour grandir - Le Furet n° 95 // Décembre 2019

lundi 20 janvier 2020, par Martine Couttelin


Sortir en forêt avec nos élèves - Marie Marquiset Camboly et Stéphanie Chaudron.
"Pour une école heureuse" est le projet de l’école maternelle Condorcet à Besançon, qui donne une place à la nature...
Fruit de notre réflexion commune, le projet se définit selon cinq axes : mélange des âges ; manipulation libre ; aménagement de l’espace et cogestion des élèves ; écocitoyenneté ; lien école-famille.
Au début, certains enfants qui, en classe, cherchent les limites, sont difficiles à "gérer", se montrent plutôt intimidés quand ils se retrouvent en forêt, n’osent pas agir... Ils rentrent apaisés, grandis par les découvertes et les actions entreprises. Dans ce milieu naturel, la coopération se développe au maximum. Et la motricité ! Ce qu’offre la nature défie les plus belles installations de nos préaux...


Jeux de nourrice et comptines : une richesse inestimable - Gillian Cante et Cathy Seiwert.
Le contact physique des jeux permet un rapprochement dont les enfants ont besoin pour se construire. Ces jeux ne touchent pas seulement l’oreille, ils mettent tout le corps en jeu. Par le mouvement, les positions corporelles proposées à travers toutes les subtilités du toucher, l’enfant construit sa vie psychique et relationnelle.
4 catégories peuvent définir ces chansons de traaditions :
- les jeux de toucher pour délimiter le corps. Les caresses, les affleurements, les tapotements permettent d’apprendre les notions de limite de notre surface, et de distinguer l’intérieur de l’extérieur.
- les jeux de doigts sur le visage, les pieds, le ventre éveillent les différentes parties du corps.
- les jeux de balancements rappellent à l’enfant sa vie dans le ventre de sa mère.
- les chansons et les comptines pour faire sauter l’enfant sur les genoux sont destinées à ponctuer des tythmes du haut vers le bas, installant ainsi la perception de la verticalité.

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