TRAVAILLER EN CLASSE AVEC DES CARTES MENTALES

P. BENZ 

DELAGRAVE

P4 pour Tony Buzan, le pouvoir conceptuel de l’arborescence d’une carte mentale vient de sa ressemblance à un réseau de neurones dans le cerveau.

Pour aider le processus de mémorisation des élèves, pour faciliter la prise de notes, pour clarifier les idées et pour construire du sens dans la poursuite de divers types de production orale et écrite des élèves.

P7 Une carte mentale est une représentation graphique d’un réseau conceptuel. Ce système prend ses racines dans la méthode mnémotechnique appelé « méthode des LOCI ».

Les palais de mémoire sont des cartes de pensées et sont utilisées pour naviguer dans le monde des idées. Les « mindmaps » ou cartes heuristiques suivent cette tradition en proposant une disposition non linéaire par embranchements successifs à partir d’une idée centrale. Suivre de plus près la façon dont notre cerveau fonctionne.

P9 Les mindmaps sont efficaces pour ; la prise de notes, la clarification d’idées par mots clés, la mémorisation d’un ensemble complexe d’idées, le brainstorming ou la recherche d’idées autour d’un thème.

Les liens peuvent représenter la filiation des idées ou bien des relations conceptuelles comme l’opposition, la cause ou la conséquence.

La démarche des cartes mentales favorise en même temps une diversité de points de vue.

P 12 La logique e l’arborescence ; ajouter tous les mots qu’ils peuvent imaginer, leur proposer un mot auquel ils n’ont pas pensé, chercher d’autre formes de ce mot. Les élèves peuvent la personnaliser, plusieurs couleurs, dessins, ajouter des branches hors contexte. Chaque fois qu’un élève rend sa carte + personnelle et plus originale, il accroît ses possibilités de mémorisation. De temps en temps marquer une pause dans l’élaboration des cartes et demander de faire des phrases avec les mots qu’ils ont placés. Encourager la prise de parole en mobilisant les ressources linguistiques.

Utiliser un TBI, faire plusieurs copies, sauvegarder le travail, imprimer...

Aller vers un projet de création ou de mise en situation où les élèves exploiteront les éléments relevés.

Créer une carte mentale comme Freemind, Bubbl.us, mindmeister.

Travailler 2 ou plusieurs verbes similaires en parallèle. L’apprentissage sera d’autant plus efficace que les élèves auront construit leur carte eux-mêmes ; disposer dans le désordre et faire des liens. 

P19 FICHE 4 EBAUCHER UN CONCEPT L’idée de départ devient le noyau central de la carte et chaque suggestion faite par les élèves une nouvelle branche.

L’organisation du brainstorming avec une carte mentale c’est organiser les idées d’une certaine façon, un processus de hiérarchisation qui témoigne d’une démarche logique qui permettra ensuite de passer de la carte mentale à la rédaction de phrases où les branches seront remplacées par des mots de liaison et les relations entre les idées prendront forme en étoffant les phrases

P26 Faire une présentation avec les cartes mentales ; une carte mentale préparée à l’avance, peut servir de support de présentation.

La pédagogie de projet orientée vers l’expression de la créativité m’a donné la clé.

P31 Dégager la trame de l’histoire en schématisant les personnages et les actions d’une histoire, je les amène à faire une certaine lecture, en diagonale, à appréhender l’écrit autrement. La carte mentale souligne mieux les relations entre les personnages et les liens de cause à effet entre les actions. Les élèves comprennent mieux les relations et les actions, ils saisissent mieux le vocabulaire spécifique et peuvent plus facilement formuler leurs idées lors de la rédaction.

 P36 En les obligeant à passer par la grille des 6 rubriques de la carte mentale et de réduire leurs idées à quelques mots, je les oblige à reformuler ces bribes de phrases ; c’est ce processus d’appropriation du vocabulaire qui leur permettra de fixer durablement les notions et le vocabulaire dans leur mémoire. 

P49 On peut aussi faire travailler les élèves à partir de concepts énoncés en désordre au tableau et reclasser dans un ordre logique. A chaque début de séance elle aide à récapituler ce qui a été vu en le situant / à ce qui reste à voir. En fin d’étude elle facilite la récapitulation globale. Elle aide à raconter l’histoire de la leçon, à retrouver les moments forts du cours. En révision, elle est un fil conducteur.

P68 PHOTO / Les objectifs, l’utilité des cartes mentales

P76 Elles peuvent être utilisées pour mettre en commun les idées, rechercher des solutions, structurer des connaissances, répartir des tâches, suivre l’avancement d’activités.

P82 Construire la carte mentale en autonomie. Ce travail personnel est d’autant plus efficace s’il est doublé d’une mise en commun et d’une nouvelle version de la carte.

P93 Pour préparer une démonstration en géométrie.

P104 Pour développer l’argumentation ; le fait de repérer les arguments de les discuter avec les autres membres du groupe et de les disposer à l’endroit le plus approprié permet de construire du sens et de mieux comprendre le texte. Le processus de mémorisation est directement lié au niveau d’activité d’un élève. 

P110 Rédiger à partir de la carte mentale ; une fois les mots de liaison mis en place pour expliciter les relations logiques entre les idées, l’élève est prêt pour la rédaction.

Les cartes mentales aident pour mieux mémoriser le vocabulaire, les structures verbales, les détails concernant un personnage ou une situation en langue étrangère.

Une carte mentale reproduit la structure de nos neurones, dont les interconnections multiples sont au coeur de notre faculté de réflexion.

Essayer de transférer le processus de création de carte argumentatif exposé ici- prendre position, dresser les arguments, intégrer les contre-arguments, placer les mots de liaison et rédaction- dans votre propre discipline.

P121 L’atout principal de la carte mentale est sa souplesse d’utilisation, de faire face à toutes les demandes impromptues, faire participer le public, réaliser des brainstormings, faire une mise en commun très rapide de la production d’un groupe. Ceci en réunion de travail ou de coordination d’un projet.

Notes prises le 10 / 04 / 2013 
Robert Girerd